Gildas Bécaud, enseignant de lettres-anglais.
Lycée professionnel Joseph Wresinski d’Angers.
… l’interactivité me séduit : la relation maître-élève dans laquelle une copie papier du devoir est soumise au correcteur de façon définitive puis corrigée en rouge indélébile par celui-ci, est dépassée…
Tout récemment je me suis lancé dans l’utilisation de la fonctionnalité Devoir, avec mes élèves de première.
J’ai d’ailleurs fait de cette classe mon groupe pilote. L’expérience est d’autant plus facilitée qu’elle a lieu en salle informatique avec un poste par élève.
Après deux utilisations, le principe est adopté par la quasi-totalité des élèves. Comme raisons de leur satisfaction, ils évoquent notamment la pratique innovante « On n’a jamais fait ça avant ! » Ils admettent également la rapidité d’appropriation technique de l’outil, en raison du côté intuitif des étapes de manipulation.
De mon côté enseignant de lettres-langues, l’interactivité me séduit : la relation maître-élève dans laquelle une copie papier du devoir est soumise au correcteur de façon définitive puis corrigée en rouge indélébile par celui-ci, est dépassée et tend vers celle entre deux « partenaires » professionnels. Ceux-ci « dialoguent » par morceaux d’exercices soumis puis annotés par l’enseignant et restitués à l’apprenant. Ainsi le devoir devient davantage une partie du processus d’apprentissage qu’une « sanction » finale irrémédiable.
Techniquement, la plateforme supporte de nombreux formats de fichier et de liens externes, ce qui favorise la variété. La personnalisation du devoir est également à mettre en avant. Le paramétrage permettant de choisir les destinataires au sein de la classe, on peut facilement différencier les supports pour le devoir. Sans compter que l’outil offre plusieurs types de notation dont l’alphabétique ainsi que plusieurs modes d’évaluation.
En définitive, cet outil Devoir s’avère un moyen efficace de mettre l’apprenant au cœur de son apprentissage et de positionner l’enseignant comme un guide, facilitateur.